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J’aime être face à la toile, laisser venir le premier geste, c’est lui qui décide du devenir de ce qui va être réalisé. Si le mouvement est libre, alors on peut se laisser faire, sortir les couleurs, les outils (truelles et brosses) et se lancer. Cette impulsivité, par la suite va être travaillée, réfléchie, mûrie.

 

Le plus difficile c’est de savoir s’arrêter, de mettre à distance, parfois pour cinq minutes, parfois pour plusieurs jours.

 

C’est lorsque mes agitations, mes peurs, mes sensations sont traduites par ces traces, qu’enfin, je peux regarder et me dire : « c’était ça ».

 

A un moment donné, l’émotion qui était mienne est enfin transposée, visible, concrète et peut être partagée.

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